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Des livres, du thé et du bonheur

Une vie à t’attendre d’Alia Cardyn

Une vie à t’attendre d’Alia aux éditions Charleston.

Avant tout propos : concernant ce service presse, assez exclusif ; je tiens à remercier chaleureusement Marine du blog « A touch of blue… Marine », ainsi que les éditions Charleston pour m’avoir proposé ce super partenariat.

Super car, en plus de m’être régalée, ce fut une véritable opportunité, étant donné que je me suis plongée dans une lecture qui n’appartient pas vraiment à ma zone de confort et de prédilection par rapport à son genre (contemporain/romance).

J’avoue que j’avais la crainte de ne pas apprécier cette histoire, mais pour une fois j’ai décidé de me lancer à l’aveugle sur une lecture. Et ça à payer.

Une trame avec une impression de déjà-vu qui est parvenue à me surprendre, un coup de maître de la part de l’auteur : Rose a six ans lorsque ses parents disparaissent mystérieusement du jour au lendemain, sans laisser la moindre trace. Devenue orpheline, la petite fille devient femme, une femme qui cherche encore à percer le mystère de son enfance.

Elle part en quête de réponse, une quête d’elle-même qui changera sa vie.

Ce qui m’apparaissait comme une lecture assez banale, voir anodine s’est avéré être une excellente surprise. Comme quoi, il faut laisser ses aprioris au placard.

Attention, je tiens à remettre immédiatement les pendules à l’heure, je ne qualifierai pas ce roman comme étant LA sortie de l’année. Mais il s’agit tout de même d’un bon roman, idéal pour se détendre à la plage, ou lors d’un soir d’été.

Une vie à t’attendre est une lecture légèrement interactive qui nous fait passer un agréable moment, idéale pour oublier le monde qui nous entoure durant quelques heures.

Au bout de quelques chapitres, je me suis retrouvée totalement immergée dans le mystère entourant cette étrange disparition, et même si j’avais un temps d’avance sur Rose, cela n’a pas gâché mon plaisir de découvrir le pot aux roses.

C’est sans m’en rendre compte que l’histoire m’a conquise. Et si au début du récit les dialogues m’apparaissaient faiblards, hésitants, voir inutiles comme si l’auteur tentait de combler un vide dans son récit, ce petit point noir a rapidement disparu au fil des révélations.

De plus, bien que les dialogues restent moyens tout au long de l’histoire, l’auteure est parvenue à intégrer des extraits de journaux intimes, intercalés entre des flashbacks qui font avancer le récit et des phases dans la vie de Rose, le tout avec succès. La lecture ne s’en retrouve pas hachée.

En ce qui me concerne, j’ai même préféré les extraits de journaux aux différentes scènes où Rose tient le rôle de personnage principal.

Je ne vous cacherai pas que l’intrigue n’est pas totalement insondable, l’auteur nous glisse ici et là d’énormes indices pour nous laisser théoriser librement sur ce qui est vraiment arrivé dans le récit et percer le mystère par nous-même. Car s’il faut attendre les personnages, on ne doit pas être pressé.

Les protagonistes tient, je n’en ai pas encore parlé, remédions à ça tout de suite.

Pour être honnête, et bien il n’est pas facile de s’attacher à eux ni de s’y identifier, ils m’ont paru hors de porter une bonne partie du roman. Principalement parce que l’on ne les suit pas d’une manière linéaire.

Rose n’est pas une héroïne, elle est simplement une femme en quête d’elle-même avec ses qualités et ses défauts, un personnage vrai et humain. Pour les autres, on n’en apprend que le strict minimum, il est donc très difficile d’en dire davantage sur eux.

Comme je vous l’ai déjà dit, ce n’est pas tant l’intrigue qui m’a emballée, ni même les personnages, mais les émotions qui en ressortent avec, à la fois beaucoup de pudeur et candeur.

Pour conclure cette chronique, un petit mot sur la couverture: En ce qui concerne la première de couverture, je la trouve pas mal. Elle est davantage symbolique que représentative

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