28 Avril 2021
Bonjour mes petits oursons ! đ»
Comment se passe votre mois d’avril ? Ici, tranquille. Comme toujours, j’ai plein de petits trucs qui m’arrivent, tant positifs que négatifs. J’ignore si c’est parce que le printemps s’installe dans nos contrées ou simplement parce que je réponds à la loi du TGCM* (ta-gueule-c’est-magique), mais j’ai un de ces regain d’énergie, d’envies, de créativité et d’hyperactivité cérébrale je vous jure que c’est vrai.
Mon cerveau est constamment en ébullition, tant est si bien que je n’ai pas assez d’heures sur ma semaine pour faire tout ce que j’ai envie de réaliser.
Du coup, si je veux limiter mon niveau de frustration, je suis bien obligée de m’organiser pour tenter de faire un maximum. Qui c’est que j’entends ricaner dans le fond de la salle là ?!
đđđđđ
Aujourd’hui, j’avais envie de vous parler d’une de mes dernières lectures. Une série de mangas que j’ai bien kiffé et qui me rabiboche plutôt bien avec le shôjo (pas que j’ai de réels problèmes avec ce genre puisque je suis plutôt bon public) :
Une touche de bleu de Nozomi Suzuki
Titre : Une touche de bleu
Auteur : Nozomi Suzuki
Éditions : Glénat Manga
Résumé : « Ruriko a un naevus d'Ota, une tache de naissance bleutée sur le visage. De nature enjouée, elle sait très bien que cette particularité visuelle ne la définit pas, mais lorsqu'on est lycéenne, il est parfois difficile d'accepter son “défaut” physique… Aussi s'en prend-elle violemment à son professeur lorsqu'elle croit qu'il se moque de son apparence. Mais ce dernier lui avoue qu'il souffre de prosopagnosie, un trouble de la reconnaissance des visages rendant impossible l'identification des visages humains. Ce n'est donc pas une tache, mais une belle aura bleue qu'il voyait sur le visage de la jeune fille…
Ce récit, issu des expériences personnelles de l'autrice, aborde avec finesse et sensibilité la thématique complexe de l’acceptation de soi au-delà des complexes et des différences. »
đžđŒđž
Si vous suivez un peu les réseaux sociaux consacrés au monde du livre, vous avez probablement vu passer ce titre sur plusieurs comptes. Glénat ayant ouvert une nouvelle collection : Shôjo+ (oui, je sais que ce titre n’est pas exactement un shôjo mais plutôt un seinen). La campagne publicitaire dédiée au lancement de la collection, avec ce titre en ligne de mire, a été assez intense.
Oui, OUI ! VOILÀ !
J’ai totalement succombé au marketing et je me suis pris les deux premiers tomes ! En plus, je ne sais même pas combien de tomes comportera la série, car il semble qu’elle soit toujours en cours au Japon.
Si vous saviez comme je ne regrette tellement pas ! Je me suis enchainé les deux tomes.
BIM BAM BOUM direct !
Ce fut un petit moment lecture super agréable qui m’a tenu en haleine…j’allais vous dire « comme peu de titres peuvent me le faire » mais j’extrapole complétement. Je suis trop bon public pour les mangas, alors oui, c’est vrai que je vais les analyser un peu après ma lecture, mais bon…durant ma lecture, y a zéro analyse qui tienne. Je suis à fond ou je ne le suis pas. Ça match ou ça swipe à gauche.
Breeeeef, cette lecture a bien fait son job, j’ai été transportée et impliquée dans ce que vivent les personnages.
Nous suivons donc Ruriko dans sa nouvelle année de lycée. Rapidement, on comprend qu’elle ne mène pas une vie totalement normale. En cause, une tache de naissance recouvrant une partie de son visage. (non ce n’est pas du spoil c’est sur la couverture)
Mais au fur et à mesure qu’elle découvre son professeur principal, elle va apprendre que le handicap n’est pas toujours visible comme le sien.
De cette « découverte », un love interest va apparaître. Mais ce n’est pas tant cela qui m’a tant plu (si un peu faut que je me l’avoue à moi-même), c’est surtout le large éventail de thématiques abordées : handicapes invisibles, troubles du comportement, confiance en soi, décrochage scolaire et j’en passe, qui donne toute la saveur à Une touche de bleu.
Le premier tome pose assez rapidement les bases de ce que sera la série. On se penche sur trois personnages, mais principalement Ruriko. Dans l’absolu, tout le reste demeure assez flou.
On s’arrête quelques instants sur Kanda, son professeur et les relations qu’il entretient avec le reste du personnel enseignant, mais sans plus… Mis à part le fait que l’on sent que son handicap a laissé des traumatismes au niveau de sa confiance en lui.
Pour en savoir plus, il faut attendre le second tome. Et encore !
Le love interest est bien plus présent. (De la part de Ruriko, je précise. Car jusqu’à présent, Kanda n’a pas eu de comportement allant dans ce sens. Je rappelle qu’il est prof et elle élève.) Mais le passé du prof est un peu plus développé. Je suis curieuse de voir ce qui va se passer dans le troisième tome…
Je redoute autant le fait qu’il développe des sentiments amoureux pour son élève que le fait qu’il n’en développe pas…
J’espère voir aussi certains personnages plus secondaire (comme la meilleure amie de la lycéenne) être plus développés.
Pour ce faire, il faut que j’attende le mois de juillet !
Un autre point du manga que j’aime souligner, c’est le design des personnages, le style graphique. Qu’on se le dise, je suis loin d’être une spécialiste. Cependant, je sais très bien définir ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Et là, j’aime bien !
C’est agréable à lire, la composition des planches qui n’est pas super chargée et plutôt bien agencée. De plus, j’aime assez le fait que l’encrage soit tranché. Cela se remarque principalement à la fin du 1er tome et dans le second. Les traits sont eux aussi très propres et lissés. Le rendu est propre et lumineux, même lorsque la mangaka ajoute des décors.
Jusqu’à présent, je sais qu’il peut s’agir d’une série que je vais apprécier relire ou feuilleter à l’occasion.
đđđđđ
Héééééééé, cette chronique ne me semble pas si craignosse que ça pour quelqu’un qui n’en a plus rédigé depuis plusieurs mois ! Faut savoir se jeter des fleurs à l’occasion, c’est toujours mieux que d’attendre qu’un.e autre le fasse.
Contrairement à ce que j’ai dit dans mon précédent article (le lien ICI), je n’ai pas vraiment changé la forme de la chronique. Comparé à ce que j’ai déjà fait, je ne relève pas vraiment de changement notable. Enfin, je ne trouve pas.
Le principal étant que je me suis bien amusée à la rédiger et à partager mon avis sur ces deux premiers tomes qui sont, je me répète, super accrocheurs !
Je vous laisse ici et je vous dis : à la prochaine ! đ