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BookOver

Des livres, du thé et du bonheur

L’écolier assassin de Moka

Bien le bonjour mes pt’i oursons au miel ! 🐻🍯 Quoi de neuf en ce beau mardi ? Avez-vous fait de belles lectures ?

Moi ça va bien et je n’ai pas à me plaindre de mes lectures du moment. Je fais de sacrées découvertes, certaines positives, d’autres un peu moins enjaillantes.

 

J’ai déjà lu pas mal de titres de ma sélection juin-jeunesse. Avec ça, ma PAL va bien descendre. 😊 En vrai, elle va simplement être un peu moins monstrueuse, mais l’état demeurera critique…

En parlant de mon challenge juin-jeunesse, je vous retrouve aujourd’hui pour la chronique du premier roman lu ce mois-ci.

Vous êtes parés ? Moi je vais juste chercher mon thé et j’arrive…

 

Titre : L’écolier assassin

Auteur : Moka (Elvire Murail)

Éditions : L’école des loisirs

Prix : 5,80€

Pages : 142p.

Note : 4/5

 

Résumé : « Difficile, quand on a toujours habité à Paris, de se retrouver au beau milieu de la campagne, dans un village perdu du Berry, dans une nouvelle maison, avec une nouvelle école, un nouveau bus pour aller à l’école, et de nouvelles têtes à apprivoiser. C’est pourtant ce qui arrive à Norma et à Pablo qui ont bien été obligés de suivre leur mère jusque dans ce village.

Un village bizarre, plein de croyances, de maléfices et d’enchantements. Un village qui compte, parmi ses habitants, une petite fille muette et têtue, une épicière superstitieuse, et, d’après les gens du coin, une sorcière. Une sorcière ? Et pourquoi pas deux tant qu’on y est… Justement, pourquoi pas ? »

 

Lorsque j’effectuais mes études d’institutrice, j’avais souscrit à un abonnement de L’École des Loisirs, chaque mois je recevais des livres de leur catalogue. Ce roman, comme beaucoup de ma sélection du mois de juin (explications ici), est issu de cette souscription.

Contrairement à beaucoup de lecteurs de ma génération (salut les 90’), je n’avais jamais lu un roman de Moka lors de ma scolarité. Oui, apparemment c’est un fait assez étonnant que pour être cité…

Oui, je sais

Est-ce que j’ai aimé ? Le nerf de la guerre de ce blog me direz-vous.

Hé bien…oui, c’était une lecture plutôt distrayante. Pas de quoi rester mémorable dans ma vie d’adulte (oui, moi aussi j’ai du mal à croire que je suis une adulte 👵), mais je peux tout à fait concevoir qu’un jeune lecteur (à partir de 10 ans si c’est un bon lecteur) le soit. J’aurais eu cet âge-là au moment de ma lecture, je pense qu’elle m’aurait énormément marquée. Du moins, elle avait tout que ce soit le cas.

 

La plume de l’autrice est assez accessible, mais pas si enfantine que cela. Elle entretient le mystère et fait planer une brume constante sur le récit. Et je ne parle même pas de l’entêtante comptine qui ponctue le récit. Rendez-vous en fin d’article pour la découvrir  🎶

 

Le pitch général est assez clair, cette lecture va aborder le mythe de la sorcière. Ouuuuuh j’aime ça ! Presque autant que les anges. Presque. La sorcière à notre époque, la sorcière et son poto le diable, la sorcière rebouteuse des campagnes, la sorcière avec le point de vue d’enfants. Tout un programme, n’est-ce pas ?

Déso Kiki mais tu n'es pas dans le thème

Pour ce faire, Moka nous plonge dans la cambrousse de la France profonde (Le Berry c’est bien en France, non ?), dans un de ces villages où il n’y fait pas bon d’être un nouvel arrivant, parisien de surcroît. Norma et Pablo vont rapidement comprendre que les superstitions sont légions dans ce village où une inquiétant vielle femme sème la terreur. Et que dire de Marthe, la jeune fille à la main mutilée qui fredonne cette inquiétante comptine dans les bois ? Clairement, sur ce coup, la couverture sert à merveille le récit et donne le ton.  

 

Non, mais franchement, l’ambiance est parfaite pour une lecture d’Halloween, non ? 🎃 Je n’hésiterai d’ailleurs pas à la conseiller pour le Pumpkin autumn challenge.

 

Cependant, autant le récit est captivant sur sa quasi globalité que la fin se précipite sur de cinq misérables pages. Je veux bien admettre qu’il s’agit d’un roman destiné à la jeunesse, mais faut pas pousser non plus. Ce n’est pas quinze pages de plus qui vont les tuer.

De plus, cela aurait permis d’entretenir le suspense et de donner corps à certains personnages qui ne sont qu’esquissés. En plus, la fin est terrible ! Dommage que ça soit amené comme un kebab dans de l’alu…surtout quand on se dit que le service à table était envisageable.

 

L’écolier assassin n’en demeure pas moins un bon roman jeunesse. Je me suis vite laissé embarquée par l’histoire, les personnages sont relativement bien construits. Il y a une certaine harmonie qui en ressort.

Néanmoins, j’ai bien conscience que je ne fais plus vraiment partie du public que vise ce titre. C’est sans doute pour cela que je ne parviens pas à passer au-delà des éléments qui me déplaisent.

Bon !

Ouf ! Une seconde chronique en quelques jours, cela n’est-il pas beau ?

Avez-vous déjà lu des livres de Moka ? Et étiez-vous au courant que Moka était la sœur de Marie-Aude Murail ?! Non, ça j’en reviens toujours pas…

 

Sur ces dernières paroles, je vous dis à tout bientôt et je vous fais plein de bisous ! Prenez soin de vous et des autres.

 

Ps : Commenter cet article vous protégera des mauvais sorts qui accentuent l’acné chez les plus de 20 ans.

L'écolier assassin

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