Journal d’une confinée #6

Mes salutations les plus distinguées mes petits oursons chéris que j’adore 🐻 j’en fais pas trop là ?

Comment se passe votre mois de juin ? Les choses reprennent comme vous le voulez ?

De mon côté elles bougent pas mal… Enfin… Disons qu’elles prennent un tournant auquel je ne m’attendais pas vraiment. Bon, j’aurais accepté de voir les signes envoyés par l’Univers je n’en serais pas là non plus.

Alors que les activités reprennent doucement leur cours : de nouvelles offres d’emplois (oui je suis joie et encore plus quand je suis recontactée pour des entretiens), les bars qui ouvrent leur porte (le Tea Late ❤), etc. D’autres, activités hein, cessent d’exister, à jamais…

Dans ce sixième et dernier épisode du Journal d’une confinée, je vous présente : deux événements phares qui signent la fin de la période de confinement. Et qui m’incitent à laisser tomber certains éléments toxiques qui me pourrissent la vie. N’hésitez pas à prendre un petit rafraichissement à vos côtés ☕ Comme vous l’avez voté sur Instagram (rejoignez-nous), il sera d’un seul tenant.

Aaaaaaah, vous le sentez ? Ce bon parfum de rupture avec le passé qui flotte dans l’air ? Et rupture tout court en fait…j’en parlerai en fin d’article.

☀ Femmes et chien même combat : ne plus être sifflés dans la rue ☀

Il y a une bonne semaine à présent, j’ai repris le train pour la première fois depuis le mois de mars. C’est assez étrange de porter non-stop un masque… Heureusement que son port n’est pas obligatoire en pleine ville. Mais ce n’est pas vraiment le sujet !

Je voulais vous parler de quelque chose qui ne m’a absolument pas manqué durant ce confinement. Pour ce faire, je vous remets dans le contexte :

Après mon petit trajet en train, j’arrive à la gare de Liège Palais. Il s’agit d’une gare assez vétuste qui est en pleine rénovation. Dans ma tête que du smile, je me repasse la liste des livres que j’espère trouver dans la librairie.

Je traverse la gare et emprunte l’escalator de sortie. Du coin de l’œil, je vois un mec bousculer les gens derrière moi pour les devancer. Bon, je me dis qu’il y a encore un bourriquet qui ne respecte pas les distances de sécurité gniagniagnia…

Bref, je me serre sur ma droite pour le laisser passer et…il ne passe pas ! Genre, il a dépassé et poussé cinq personnes pour arrêter sa course à mi-chemin ? J’y crois pas !

Alors oui, petite info : ce jour-là je portais une petite robe salopette (trop belle, en velours noir, je l’adore, elle s’associe tellement bien à mes bottines et mon sac et je disgresse et encore !). Cet élément à son importance.

Du coup, le fait que ce résidu d’Humanité ne continue pas sa course folle me turlupine. Je me retourne et…Qu’est-ce que je vois ? Vous le sentez le coup foireux ?

Ce goret était en train de se contorsionner pour voir ce qu’il y avait sous ma robe. Comme ça, tranquillou, sans pression. Ni une, ni deux, il se reçoit une baffe qui claque bien, accompagnée bien haut et fort de mon avis sur son comportement. Il me traite de s.a.l.o.p.e. en retour, il reçoit la jumelle de la première baffe. Le sommet des escalators arrivant, il s’en va sans demander son reste.

Est-ce que l’histoire se termine là ? Mais pas du tout !

Une fois sortie de la gare, une petite dame âgée m’interpelle, elle se trouvait sur l’escalator et avait assisté à toute la scène. Elle me dit : C’EST VOTRE FAUTE ! LES FEMMES QUI SE RESPECTENT PORTENT DES PANTALONS ! Et elle s’en va comme si de rien n’était.

J’ai encore du mal à croire que le fait de porter une jupe/robe en étant une femme est un acte de courage…

☀ Tu es ton propre soleil ☀

Deuxième événement post-confinement. J’en ai des choses à vous raconter aujourd’hui, hein ?

Nous sommes bien d’accord, c’est assez bien établi, lorsque l’on est en couple depuis plusieurs mois, que l’on a confiance en notre compagne ou compagnon, le/la voir disparaître est douloureux.

On sait, les médias nous le rabâche, que ces derniers mois ont été propices aux séparations.

Cependant, je peux établir un tableau regroupant les pires scénarios qui me viennent à l’esprit et me seraient douloureux à vivre et supporter :

Petit 1 : on lui diagnostique une maladie incurable et il/elle n’a plus que quelques mois à vivre

Terrible et inimaginable

Petit 2 : il/elle décède dans un tragique accident

Terrible et inimaginable

Petit 3 : il/elle disparaît de votre vie sans laisser de trace et sans vous contacter

Douloureux, mais probable de nos jours

Petit 4 : il/elle vous quitte par sms

Assez systémique de notre société je trouve, bon, il y a des variantes originales à ce procédé

→ Variante possible : sa mère vous annonce qu’il/elle vous quitte par sms

Maintenant, je vous laisse deviner le scénario qui s’est déroulé dans ma vie la semaine passée…

Oui, oui, le numéro 4. 🎉 Un truc de plus à ajouter à la liste des trucs bizarres dans ma vie

Si je vous en parle, c’est parce qu’après la tristesse et la colère (Kelly, Max merci pour votre aide), je me suis dit que c’était assez incongru de se faire annoncer sa rupture par la mère du concerné, via sms.

Alors, bien que la pilule a du mal à passer, je préfère en rire. Me dire qu’au moins, ça fait une excellente histoire à raconter et que ce n’est pas une variante de la rupture par sms qui arrive à tout le monde ! Quoique… ça vous est déjà arrivé à vous ou à une connaissance ?

Après une brève recherche, je constate que ce phénomène explose (se faire quitter par sms), mais que ce soit un des parents de l’ex qui s’y colle…j’ai pas trouvé.

Bon, en revanche, j’ai trouvé un blog et je suis très perplexe quant au fait que l’on puisse dire que rompre par sms/message/mail soit « correct » vis-à-vis de l’autre. Mais quand même, on ne peut pas dire qu’il n’y avait pas matière pour qu’il le fasse lui-même ! Les sites où l’on trouve des sms tout faits sont légions : ici

En vrai, je ne comprends pas les raisons qui poussent les gens à rompre par sms. Rompre est une étape assez banale dans une vie, que ce soit avec son/sa petit.e ami.e, avec son train de vie, etc. Mais se séparer de quelqu’un par sms, c’est un peu lâche sur les bords. C’est assez révélateur d’une société en pleine métamorphose.

Je veux rire, je veux comprendre.

Alors n’hésitez pas à partager votre anecdote sur votre pire rupture, ou même à expliquer pourquoi vous pourriez rompre par sms.

Sinon, n’oubliez pas qu’une rupture, même si elle fait mal, n’est pas la fin d’une vie, mais le commencement d’un nouveau cycle.

C’est sur cette phrase pas super philosophique que je clôture l’expérience du Journal d’une confinée, sixième et dernière édition (les éditions précédentes : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5)

Merci d’avoir lu, commenté et partagé cette série d’articles.

Je vous fais pleins de bisous qui claquent et à bientôt ❤