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Des livres, du thé et du bonheur

Les larmes de l’olivier de Mustafa Haciane

Bonjour mes petits teddybears 🐻, comment allez-vous ?

Moi je me demande bien où sont passé mes vacances de Toussaint… elles sont arrivées, puis elles sont reparties sans que je les vois défiler.

 

Aujourd’hui je vous poste une nouvelle chronique, il s’agit d’un service presse que j’ai reçu grâce à la Masse critique de septembre de Babelio.

Selon-vous, les oliviers peuvent pleurer ? ☕

Titre : Les larmes de l’olivier

Auteur : Mustafa Haciane

Éditions : ErickBonnier

Prix : 22€

Pages : 388

Note : 1/5

 

Résumé : « Odette est Bretonne, fille d’ostréiculteurs, travaille à la Sorbonne, milite pour des causes nobles, justice sociale, droits de l’Homme, liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Nous sommes en 1950. Mohand est Algérien, grand, balèze, déteste l’hypocrisie et les esprits tordus. Né en Kabylie, montagnard de père en fils, berger ayant le certif’ en poche, il s’expatrie.

Motif récurrent, gagner un peu de monnaie ! Ils se rencontrent à Paris. Tout de suite, elle lui saute au cou. Le coup de foudre d’avant-hier s’étiole dès la naissance du premier bébé. Odette s’est-elle trompé en épousant le Viking du Djurdjura ? Le mariage mixte est-il responsable de la débâcle de ce couple ? Mohand reste à Paris jusqu’à sa retraite. Puis retour à la case départ, la Kabylie… »

 

La promesse d’une remise en question, le scan d’une vie entière, le tout immergé dans une culture franco-algérienne. C’est ce qui m’a décidé à sélectionner ce titre lors d’une opération Masse Critique de Babelio (que je remercie chaleureusement de leur confiance).

J’ai souvent l’envie de découvrir de nouvelles plumes, de nouveaux genres, et de m’ouvrir à de nouveaux horizons littéraires.

 

Clairement, il y avait de ça. Cependant, cette lecture s’est révélée être un véritable flop pour moi. Si le fond était intéressant (et encore par moment c’était vachement barbant pour ne rien vous cacher), la forme, elle, m’a complétement dérangée. Au point que cela en gênait ma lecture.

Cette lecture fut laborieuse, d’un côté j’avais envie de connaître le fin mot de l’histoire, de l’autre, je m’ennuyais fermement.

Le récit se déroule en deux temps : d’un côté, on rencontre Mohand, pensionné qui revient vivre dans son village natal des montagnes algériennes après trente ans d’expatriation en France. Dans un second temps, on suit par épisodes ce qui s’est passé durant toute son expatriation : mariage, enfant, boulots, etc.

Décrit de la sorte, c’est vrai que ce n’est peut-être pas très folichon. Mais c’est ce qui m’avait fait craquer pour ce titre. Un récit simple qui relate la vie simple d’un homme.

 

Néanmoins, lorsque l’on n’a rien à raconter, parfois, parfois on peut s’abstenir ou l’on fait l’impasse sur certaines anecdotes qui ne font que ralentir un récit qui est déjà très lent. Si le fait que le personnage principal repasse le fil de sa vie mène le lecteur à se poser, lui aussi, des questions sur le sens profond de notre rôle sur Terre, le ton pris est d’emblé assez sinistre et négatif (ce roman nous donne davantage l’envie de se défenestrer que de croire en l’avenir). Ça m’arrivait fréquemment de refermer le livre plus déprimée que lorsque je l’avais ouvert. Joie et bonheur n’est-ce pas ?

Mais bon, vous allez me dire que tout cela passe encore si l’on s’attache aux personnages et que l’on s’intéresse à eux…. Au secours. Je crois bien que c’est l’un des rares romans pour lequel un bigorneau ressent plus d’émotion au quotidien que moi durant ma lecture.

Impossible de me sentir empathique avec les personnages. Certes, j’ai été surprise, et dans le mauvais sens du terme, par eux. Si l’on s’intéresse surtout à Mohand, à son épouse Odette et au jeune Amokrane. Je les ai trouvés trop étriqués, trop faux pour être réels. Ils ne vivaient pas dans mon imagination. La passivité de Mohand m’a fait bondir, la condescendance d’Odette m’a dégoûtée, et l’impertinence d’Amokrane m’a énervée. Et je ne parle même pas du désintérêt complet des enfants de Mohand et Odette pour leur père.

J’ai été en complète scission avec les protagonistes.

 

« Mais tu voulais découvrir un genre, une nouvelle plume giagniagnia… » Oui, j’ai découvert une nouvelle plume…que je n’ai absolument pas appréciée, et pourtant je me suis accrochée.

Plusieurs incohérences au niveau de la narration m’ont déplus : le changement de type de narration, passer de la première personne du singulier à la troisième sans raison logique. On est sensé voir le récit à travers les yeux de Mohand, pourquoi utiliser le « il » ? (Et non, le personnage ne parle pas forcément de lui à la troisième personne.)

De plus, le niveau de langue employé varie lui aussi. Mais dans sa globalité il s’agit d’un roman qui s’exprime de la même manière qu’à l’oral. Ça peut-être un effet de style, mais avec moi, il tombe complétement à plat. Plat comme les dialogues qui sont, pour la plupart, d’un ennui mortel et inutiles au récit (si je peux encore ajouter un point négatif). Et ça par contre, c’est vraiment dommage, parce qu’au fond, l’auteur tourne ses phrases de manière très poétique.

 

Tout ce que je retiendrais de cette lecture, c’est l’importance de se poser des interrogations sur la vision que l’on a de la vie. Est-ce que, lorsque l’on atteindra le crépuscule de notre vie, serons-nous satisfait de notre parcours et de la façon dont on l’a mené ?

J’ajouterai également, et je termine sur cette note, que j’ai vu un nombre faramineux de coquilles, de fautes d’orthographe et des sauts de lignes en plein milieu de phrases.

Et si je parlais de la première de couverture maintenant ? Je dirai qu’elle est simple et plutôt jolie, bien qu’elle soit un peu générique. Elle fait un rappel avec le titre et un élément de décors sur lequel l’auteur insiste dans le récit.

 

Je conseille : À celles et ceux qui ont envie de simplicité et qui aiment les chalenges. Ou qui préfèrent la lecture à un somnifère.

Je déconseille : À celles et ceux qui ont envie d’action, de se sentir raccord avec les personnages. Qui veulent de la logique et qui souhaitent faire le plein d’émotion.

 

Cette chronique n’est pas la plus joyeuse que j’ai écrite, n’est-ce pas les oursons ? Qu’en avez-vous pensé ?

Je vous dit à bientôt pour un prochain article !

 

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