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Des livres, du thé et du bonheur

Le choix d’une vie d’Alia Cardyn

Titre : Le choix d’une vie

Auteur : Alia Cardyn

Éditions : Charleston

Prix : 18€

Pages : 355

Note : 4/5

 

Résumé : « Voici mon histoire. Elle aurait pu être si différente. Sans doute est-ce le réflexe facile d'une vie mature que de revisiter ses choix, d'oser les regarder pour ce qu'ils sont, autant de pas dans toutes les directions. Pourtant, je n'avais de cesse de marcher avec un but précis. À la minute de ma naissance, alors que je prenais ma première inspiration pour pousser ce cri puissant en quête d'air et de chaleur, mon destin était déjà tracé. Une chance m'était enlevée et le chronomètre lancé. Les lumières éblouissaient mes yeux s'ouvrant sur ce monde et il me restait si peu de temps pour réaliser mon rêve. " L'épouse d'Archibald a disparu. Mary s'interroge sur son désir d'enfant. L'assurance du beau Jack est sur le point de vaciller. Et la très discrète Adélaïde aura bientôt plus d'un secret. Ils ont tous un point commun. Oseront-ils faire ce choix qui changera leur destin ? »

 

Service presse pour lequel je suis très, mais alors très en retard pour rendre la chronique (mille excuses aux éditions Charleston, à l’auteur, ainsi qu’à Marine qui m’a permis de participer à cette belle aventure). Quand la blogueuse « A touch of blue Marine » recherchait des partenaires pour découvrir ce nouveau roman d’Alia Cardyn (auteure belge, youhou, moment de fierté patriotique enclenché !). Je n’ai pas hésité longtemps à rejoindre le groupe.

« Le choix d’une vie » c’est une jolie romance contemporaine qui se laisse lire dans un premier temps, et qui se dévore par la suite. Je n’avais ni lu ce qui se disait sur le groupe, ni pris la peine de lire la quatrième de couverture, je voulais partir de rien, m’attendre à rien et être étonnée. Je ne suis pas une grande lectrice de romans contemporains, ni de romance. J’avoue même avoir pas mal de préjugés sur ces genres. Mais parfois sortir de sa zone de confort est salvateur et gage de découverte. Cela avait déjà été le cas pour un autre roman d’Alia Cardyn paru l’année passée : Une vie à t’attendre que j’avais bien apprécié. Et avec ce nouveau titre, la magie a de nouveau opérée.

 

On suit plusieurs personnages dans cette histoire, chacun narrant une facette du même récit. On suit principalement la vie de Marie, qui contrainte par une raison médicale doit avoir recours à une insémination médicalement assistée, seule, si elle désire un jour être mère. Jack, Adélaïde et Archibald gravitent chacun à leur façon autour d’elle. Ce récit m’a happé et laissé songeuse. Être plongée dans les pensées intimes de quelqu’un a cet effet étrange de me faire sentir très proche du personnage. Les suivre ainsi, durant près de vingt ans nous met, nous lecteurs dans une position atemporelle.

 

Le désir d’enfant est le thème principal qui ressort du roman, un sujet lourd surtout quand on aborde le fait d’aider médicalement la nature. Un sujet que je ne connaissais que très, très peu (de fait, une maternité prochaine n’est absolument pas programmée dans ma vie, ce n’est ni ma priorité du moment, ni dans un avenir proche). Mais dans l’absolu, « Le choix d’une vie » traite des choix qui forgent la vie d’une personne, de l’influence que cela peut avoir sur la vie des autres, etc.

Le moins que je puisse dire, c’est qu’Alia Cardyn gère à fond ses personnages. Je me suis rapidement entichée d’eux, Marie, Jack, et Adélaïde m’ont particulièrement ému. Marie dans sa fragilité, et ses espoirs de mener une vie heureuse, Jack dans sa soif de vivre et de réaliser ses rêves, Adélaïde qui vit son isolement premier qu’elle porte comme une croix, puis ses tentatives pour se réapproprier une existence sociale. J’ai été moins emportée par Archibald qui m’a paru moins consistant que les autres.

 

Dans ce second roman, j’ai trouvé que la plume de l’auteure a grandement évoluée par rapport à ce que j’ai déjà eu l’occasion de lire. Un peu plus travaillée, les éléments s’assemblent plus facilement, il y a moins de lourdeurs dans les descriptions, et moins de facilités scénaristiques dans l’ensemble.

Le rythme est très lent au début, le temps de mettre tout ce beau petit monde en place. Mais les ellipses temporelles entre les parties m’ont donné l’impression de vivre les éléments en même temps que les personnages, ne souffrant nullement des blancs laissés par l’auteure.

 

Ce que je retiens de ce roman, c’est la vie. Oui, la vie et les choix qui mènent un être à vivre cette dernière à fond, à rencontrer d’autres personnes et construire de vraies relations. En revanche, le récit souffre de plusieurs longueurs, principalement dues à l’inaction de certains personnages.

Je ne suis pas trop fan de la couverture de ce roman. Je trouve qu’il n’y a pas de réel rapport entre l’histoire et le visuel de la photo (qui elle-même n’est pas très parlante, en tout cas moi je n’y vois aucune histoire). De plus, les gros bandeaux sur une première de couverture ne m’ont jamais plus tenté que ça. Certes, cela suit une certaine ligne que les éditions Charleston ont mis en place, mais moi, en tant que lectrice, ça ne me rebute plus que ça ne me percute.

 

Je conseille : À tous ceux qui aiment les jolis contemporains avec une morale et des personnages multiples à travers lesquels on se retrouve.

Je déconseille : À ceux qui aiment que les choses aillent vite (car ici, elles prennent le temps d’aller et de venir). Ceux qui aiment les grandes intrigues et espèrent de nombreux rebondissements.

 

J'espère que vous avez apprécié cette chronique, je vous retrouve tout bientôt avec d'autres articles <3

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