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Des livres, du thé et du bonheur

Étonnez-moi de Maggie Shipstead

Salut les oursons ! 🐻 Comment allez-vous depuis le temps que je ne suis pas passée sur le blog ?

Bien j’espère !

Si vous me suivez sur Instagram, vous n’êtes pas sans savoir que j’étais très occupée par une formation de langue (que je considère avoir réussi puisque j’ai passé un niveau). Bon, ce n’était pas mon objectif final, mais je ne vais pas me plaindre, il y a des améliorations notables.

Je vous retrouve aujourd’hui avec une toute nouvelle chronique ! Dites-moi que ça vous avait manqué par pitié…

Ça fait tellement longtemps que je n’ai rien écrit (hormis des devoirs) que j’ai l’impression d’être complétement rouillée. Bouffée d’angoisse bonjour…

Je me disais que d’ici le Nouvel An, je tenterai bien de vous partager un article par jour (oui je suis complétement ouf, surtout quand on sait que je n’ai rien foutu sur le blog depuis septembre). Mais je tente le truc quand même.

Alors, sans plus de blabla inutile (je sais que vous aimez ça, du moins je tente de m’en convaincre), voici une toute nouvelle chronique…de ma première lecture de 2019 ! Quand je vous dis que j’ai une myriade de chroniques en retard…

Titre : Étonnez-moi

Auteur : Maggie Shipstead

Éditions : Éditions Belfond

Prix : 20,50€

Pages : 360

Note : 3/5

 

Résumé : « La grâce. C'est ce que voit Joan lorsqu'elle regarde danser Arslan Rusakov. La grâce qui la sépare, elle, petite ballerine à l'Opéra Garnier, de cette superstar du ballet soviétique. Pour s'en approcher, une fois, une seule, Joan se glisse un soir dans sa loge pour une étreinte furtive, passionnée, comme une supplique : « Étonnez-moi. » Vingt ans plus tard, Joan vit dans une petite ville de banlieue en Californie, où elle se consacre désormais à son mari et à son fils, Harry. Son passé de danseuse, elle a choisi de l'oublier : toutes ces années de passion, d'efforts, de compétition permanente, et surtout ce moment où elle a compris qu'elle ne rejoindrait jamais Arslan au firmament. Mais comment oublier quand elle regarde Harry danser ? L'enfant montre de prodigieuses aptitudes. Pour lui, Joan va renouer avec l'univers du ballet, ce monde aussi cruel que merveilleux, qui a brisé son cœur, son corps et tous ses rêves. Un monde où évolue encore Arslan Rusakov... »

 

Ce titre, je l’avais repéré sur Booknode, si ma mémoire est bonne. J’avais lu le résumé, regardé la couverture et je l’avais placé dans ma wish list. Sans chercher plus loin. Lors d’une de mes déambulations en bibliothèque, je suis tombée dessus et l’ai emprunté dans la foulée. Ma vie est palpitante, je sais. Non.

 

Je conserve un excellent souvenir de cette lecture, bien que je me souvienne d’avoir été un peu déçue par la lenteur générale du récit et les petits pas d’escargot avec lesquels l’intrigue se mettait en place.

En débutant cette lecture, j’avais l’espoir d’être totalement immergée dans l’univers de la danse classique, malheureusement, ce n’est pas ce qui s’est passé, enfin, pas tout-à-fait…

Ce roman est divisé en plusieurs points de vue. Le premier est celui de Joan, une danseuse professionnelle mais relativement médiocre qui arrête sa « carrière » lorsqu’elle tombe enceinte. Le reste du récit est morcelé entre les personnages qui gravitent autour d’elle : son mari, son fils Henry, son élève, ses anciens collègues et même ses voisins.

Autant le dire maintenant, suivre l’ensemble de ce petit monde en resituant qui est qui, c’est un peu un joyeux bordel mental. Ceux du fond qui sont en train de marmonner que les limites de mon cerveau sont en causes, je vous entends ! Non plus.

 

Le plot principal est bien sympathique et j’ai été agréablement surprise par les retournements de situations. Il y en a quelques-uns qui ne sont pas piqués des hannetons, et certains qui font vachement plaisir. Expression des années 80’ bonjour !

Ce roman n’est certes pas le plus inoubliable, mais je l’ai bien apprécié. L’univers de la danse classique est présent en toile de fond tout au long du récit. J’ai eu énormément de mal à m’accrocher à Joan sur la durée. Autant elle est adorable en jeune première, qu’en tant que femme elle est juste une horreur sans nom. D’ailleurs, de nombreux personnages féminins le sont tout autant…mais les hommes ne sont pas en reste non plus !

Après tout ce que je viens d’écrire, je ne suis pas certaine de vous conseiller cette lecture. J’ai l’impression que ce fut une sorte de plaisir coupable. Guilty pleasure comme on aurait dit dans ma formation !

Mais j’en garde un bon souvenir même si certains passages étaient profondément ennuyeux et inutiles à l’intrigue principale. Du coup, si vous avez l’occasion de découvrir ce titre et qu’il vous tente, allez-y !

 

Voilà, voilà, c’est sur cette phrase éminemment philosophique que je clôture cette première chronique de décembre ! 😁

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