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Des livres, du thé et du bonheur

La chanson de Roland

Bonsoir mes petits ours bruns à poils courts ! (Ouais je tente d’innover)

Je vous retrouve ce magnifique vendredi/samedi soir/nuit ? Tout dépendra de l’heure à laquelle je posterai cet article je suppose…

Breeeef, je vous retrouve pour partager avec vous une nouvelle chronique, et cette fois, je m’attaque à un classique de la littérature médiévale : La chanson de Roland TATAYOYOOOOOOO

Titre : La chanson de Roland

Auteur : /

Éditions : Folio classique

Prix : 8,90€

Pages :236 p

Note : 4/5

 

Résumé : « Trahison, violence, complot... En pleine guerre contre les Maures, Roland, le neveu de l'empereur Charlemagne doit faire face à un ennemi personnel assoiffé de vengeance, et à un ennemi militaire prêt à tout pour remporter la victoire. Le vaillant chevalier se trouve pris dans une embuscade, mais, armé de sa force et de son courage, il va tenir tête aux ennemis. La bataille sera terrible, tout comme la vengeance de Charlemagne. »

 

Ça fait des années (genre, depuis que je suis en 5e secondaire) que j’ai acheté ce livre et des années (malgré des études littéraires) qu’il faudrait que je le lise. Ne fut-ce que pour ma culture générale.

J’ai finalement sauté le pas, ayant besoin de retrouver UN extrait bien précis pour un travail.

Je ne vais pas vous dire que c’était une mauvaise lecture. A-t-elle été un peu plus complexe que ce à quoi je m’attendais ? Certainement. Ai-je été exaspéré à certains moments ? Parfaitement. Mais je suis heureuse de l’avoir lu et d’enfin pouvoir réaliser ce qu’est vraiment une chanson de geste. Car La chanson de Roland est avant tout un excellent aperçut de ce qu’est une épopée médiévale.

 

Devenons super cultivés avec tata Dadrey : La chanson de geste

La chanson de geste est un genre littéraire typique du Moyen-âge (on en voit apparaître dès le 12e siècle). On y relate, en général, des hauts faits de grands personnages, comme Charlemagne par exemple sous une vision « épique ».

Différentes chansons, traitants d’un même personnage sont assemblées en un cycle.

Les chansons de geste sont composées en strophes (ensemble de phrases ou parties de phrases formant une idée, bref c’est un bout de texte). Comme vous vous en doutez, ça ne porte pas le nom de « chanson » pour rien, car, à l’époque on ne les lisait pas, mais on les chantait, d’où : Chanson de geste. → Une chanson qui raconte des faits.

Alors, dans un premier temps, j’ai eu un peu de mal à m’intégrer dans cette lecture, au fur et à mesure des strophes j’ai été emportée par cette chanson de geste. L’ambiance est toute à l’héroïsme ultra courtois. Alors oui, c’est indéniable, tout y est exagéré. À tel point, que j’y ai trouvé pas mal de passages recélant d’humour (si, si je vous l’assure !).

 

En ce qui concerne le récit, c’est assez simple : Charlemagne et son armé ont conclu un pacte avec le roi Marsile et s’en retourne à Aix-la-Chapelle. Mais l’un de ses hommes l’a trahi et à aider le roi sarrasin à préparer une attaque contre l’arrière-garde, une trahison lourde de conséquences.

Trahison, mensonges, ce n’est pas l’univers impitoyable de Dallas, mais presque.

Du côté des personnages, et bien, ils sont, comme le veut l’époque à laquelle a été produit cet écrit, c’est-à-dire très manichéens.

En ce qui me concerne, j’ai trouvé que, tel qu’ils étaient construits, ils ont donné lieu à des scènes totalement hilarantes, car empreinte d’un esprit tellement désuet aujourd’hui que l’on peut s’empêcher de pouffer de rire devant leurs actes et réflexions. C’est vrai qu’il faut prendre le temps d’instaurer une certaine distance nécessaire pour remarquer ces traits humoristiques.

Roland est un personnage qui peut sérieusement taper sur le système du lecteur (de nombreuses paires de claques se sont perdues) quand on le voit bêtement tomber dans le piège qui lui est tendu par Ganelon (toujours se méfier des vieux comme le dirait si bien Perceval).

Olivier, le compagnon et ami de Roland est bien plus appréciable, plus clairvoyant aussi.

Le rythme du récit est à la fois soutenu et répétitif, plusieurs strophes sont fort proches dans leur construction et leur contenu. Ce qui n’est guère étonnant au fond, quand on pense au genre auquel se rattache ce récit, et s’il est vrai que certaines répétitions nous font lever les yeux au ciel (Nom de #@8ü/! on veut que l’histoire avance !) en revanche les situations initial et finale sont relativement courtes. Ça laisse une vague idée de la lenteur avec laquelle les actions s’enchaînent.

 

En ce qui concerne la première de couverture, il s’agit d’une tapisserie médiévale qui représente la bataille de Roncevaux. Et à bien y regarder, elle est assez trash…genre, y a quand même un Sarasin qui se fait éviscérer. LA CLASSEEEEE !

 

Je conseille : Aux curieux, petits (il existe des versions simplifiées, illustrées pour les plus jeune) comme aux plus grands qui s’intéresse à la vision de nos ancêtres les Gaulois sur l’Histoire et les batailles. Je vous assure c’est croustillant.

Je déconseille : À ceux qui pensent que ces pages renferment de la vraisemblance, où de longs échanges sur la psychologie des personnages. Certes c’est épique, mais rien à voir avec notre vision moderne du Moyen-âge ou des chevaliers.

 

Je vous souhaite une bien bonne journée !

 

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