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Des livres, du thé et du bonheur

Peau d’homme d’Hubert et Zanzim

Bonjour, bonjour mes petits ursidés trop mignons ! 🐻

Comment que vous allez aujourd’hui ?!

 

Moi impec, au moment où cette chronique sera postée, je serais dans les plus beau zoo d’Europe en train de gagatiser devant deux bébés pandas ou un ours polaire…ou devant les gorilles…ou les orang-outang, etc. 🐒🐘🐯🐨🐼🐻🐺

Bref, devant je ne sais quel animal ou plantation, ou élément de décors qui me fera rêver. Est-ce que je viens de griller le prochain article sur une activité cool à découvrir ? T.o.t.a.l.e.m.e.n.t.

 

Mais ce n’est pas la thématique de cet article !

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un BD (une fois n’est pas coutume) qui est un gros coup de cœur, et je ne suis pas la seule à en parler car il semble faire l’unanimité, je parle de : Peau d’homme 😊

Titre : Peau d’homme

Auteur : Hubert et Zanzim

Éditions : Glénat

Prix : 28€

Pages : 160p.

Note : 5/5

 

Résumé : « Sans contrefaçon, je suis un garçon ! Dans l'Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c'était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une « peau d'homme » ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d'un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d'homme, Bianca s'affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l'amour et la sexualité. La morale de la Renaissance agit alors en miroir de celle de notre siècle et pose plusieurs questions : pourquoi les femmes devraient-elles avoir une sexualité différente de celle des hommes ? Pourquoi leur plaisir et leur liberté devraient-ils faire l'objet de mépris et de coercition ? Comment enfin la morale peut-elle être l'instrument d'une domination à la fois sévère et inconsciente ? À travers une fable enlevée et subtile comme une comédie de Billy Wilder, Hubert et Zanzim questionnent avec brio notre rapport au genre et à la sexualité... mais pas que. En mêlant ainsi la religion et le sexe, la morale et l'humour, la noblesse et le franc-parler, Peau d'homme nous invite tant à la libération des mœurs qu'à la quête folle et ardente de l'amour. »

 

Je dois vous avouer un truc…j’adore vous chroniquer un coup de cœur !

Lorsque je chronique une lecture qui est bof-bof ou que je n’ai pas aimée, j’ai toujours peur d’être horrible ou de ne rien amener de concluant dans mes propos.

Mais là, LÀ !

C’est de la bombe !! 😍

Ce qui s'est passé dans ma tête

Je suis incapable de me rappeler sur quels comptes j’ai vu passer cette BD, mais je suis certaine de l’avoir vue sur pas mal de comptes à plusieurs reprises. J’étais follement intriguée par les coups de cœurs qu’elle suscitait. Et ce n’était pas seulement pour l’objet-livre ! Qui est magnifique par ailleurs.

Ni une, ni deux, je suis passée dans la petite librairie indépendante de ma ville avec ma maman, et me voyant baver comme un crapaud devant une princesse, elle me l’a offert. 🎉

 

Bien entendu, en personne responsable et raisonnable, je l’ai mise de côté pour faire mes tâches ennuyeuses d’adulte afin d’y revenir ensuite… NAAAAAAN j’ai sauté dessus directement et je l’ai d.é.v.o.r.é. Et c’était tellement bien…ces petits moments d’éternité hors du temps que j’aime tant

 

Si je devais me qualifier en tant que lectrice, je dirais que je fais partie de la classe des optimistes. Genre, je pars souvent du principe que je vais apprécier ma lecture, qu’elle me réserve de belles surprises. Mais pour certains titres, je sais (je le sens dans mes tripes de fausse rouquine passée au bleu) qu’ils seront un coup de cœur. Ça n’a pas manqué.

Peau d’homme est probablement une des meilleures lectures que j’ai fait dans l’année. Rendez-vous en décembre-janvier pour savoir si c’est bel et bien le cas.

Je n’ai aucun commentaire négatif à émettre. J’ai tout aimé ou apprécié. Tant le design des illustrations, la colorisation, le découpage des planches, l’histoire, les messages qu’elle porte, les personnages… TOUT.

 

Ce titre possède un petite patte graphique super agréable (encore une fois, même si ça devient redondant quand j’aborde un titre graphique, je suis très loin d’être une spécialiste et cet avis n’engage que moi) qui m’a directement mise dans l’ambiance du récit.

J’ai aimé les thématiques abordées : l’amour au sens large, la libération de la femme, la maternité, etc. Mais aussi et surtout, la façon dont elles le sont. Et on n’y va pas en deux tours de cuillère à pot.

Ça sonnait juste et clair. Et rien que ça, c’était extraordinaire.

 

Je me suis très vite attachée à Bianca, et par ce biais, à Lorenzo. À leurs aventures en général.

J’ai aimé sentir l’humour, et les discours qui peuvent paraître irrévérencieux à certain.e.s. C’était plaisant et captivant.

La liberté et la tolérance sont une part intégrante de cet ouvrage que je compte conserver longtemps dans mes bibliothèques et relire à outrance. (Rien que de vous en parler, j’ai envie de le relire)

L’idée qu’une femme puisse revêtir une peau d’homme et découvrir un tout autre univers que le sien est exaltante.

Honnêtement ! Qui n’y a jamais songé ?

D’autant plus que l’action se déroule dans une époque où la Femme n’était qu’un objet que l’on marchandait… Cependant, ce n’est pas le seul sujet abordé, et la réflexion creuse plus profondément divers thématiques que je ne préfère ne pas vous révéler afin de conserver la surprise. Sorry but not sorry

 

Si vous êtes curieux.ses et souhaitez découvrir ce titre, n’hésitez pas. Il est vrai qu’avec ses 28€ (prix belge) il n’est pas donné. Mais ça en vaut la peine. Sinon, empruntez-le dans votre bibliothèque/médiathèque. Et s’il n’est pas au catalogue, insistez pour qu’il y entre, car il est en passe de devenir un incontournable du genre.

J’espère que l’on pourra se retrouver et se reconnaître sur ces mots :

 

VIVA LORENZO !!!

Coup de cœur !

Vous aussi vous avez remarqué que, plus j’aime un titre, plus la chronique est longue et part en disgressions ? M’en voulez pas, je suis pire à l’oral…

 

Je vous remercie d’avoir subi cette lecture jusqu’au bout et je vous dis à jeudi pour une nouvelle chronique 😊

Bisous, bisous !

 

PS : Commenter cet article permettra de botter le cul aux idées reçues des vieux réacs.

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