Des livres, du thé et du bonheur
25 Mai 2020
Bonjour mes petits oursons à pâte molle pleins de gélatine 🐻
Comment que vous allez vous !?
Après deux semaines sans articles, je me suis dis qu’il serait de bon ton de me mette un coup de pied aux popotin (si Alex passe par ici, la référence à cette dernière phrase est toute trouvée).
Et oui ! Autant je suis assez active sur Instagram, qu’ici…c’est pas trop trop ça. Et pourtant, écrire un article me prend moins de temps qu’éditer une bonne photo. Mais là n’est pas le sujet !
Si nous revenions à la nature même de ce blog ? En route pour une nouvelle chronique littéraire ! →
Titre : La vérité sur l’Affaire Harry Québert Auteur : Joël Dicker Éditions : Éditions de Fallois |
Prix : 9,20€ Pages : 857p. Note : 2/5 |
Résumé : « À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois. Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ? »
« Tiens, j’ai adoré ce livre. Je ne suis pas certain que ça sera le cas pour toi, mais tu verras, l’écriture est dingue ! » C’est sur ces mots de mon cousin que je me suis retrouvée avec le premier roman de Joël Dicker dans ma bibliothèque. C’était en 2014.
Confinement 2020, mon ami Maxence hésite entre deux relectures (dont ce titre) et je lui dis que je n’ai jamais lu La vérité sur l’affaire Harry Québert. Ni une, ni deux, il n’en faut pas moins pour entamer une lecture commune où j’aurais été à la traîne tout du long. Mais c’est bon ! Je l’ai lu maintenant. ET…je n’ai pas trop aimé en vrai.
Près de 860 pages de torture. C’est un peu comme ça que je regardais ce roman en hibernation dans ma PAL. De plus, je ne trouvais vraiment pas la première de couverture engageante. Et j’ai continué à avoir cette même vision durant une bonne partie de ma lecture.
Que c’était lent ! Au plus je lisais, au plus j’avais l’impression que le nombre de pages augmentait. Mais je suis heureuse d’avoir découvert ce titre, car mon cousin avait bien raison, ça ne m’a pas particulièrement plu, mais j’ai adoré la plume de dingue avec laquelle il est écrit ! Cette phrase est une antithèse géante, non ?
La base du récit est assez simple, une fille a été tuée dans les années 70 et son corps est retrouvé 30 ans plus tard dans le jardin de son ancien amant. Amant qui est un écrivain super connu, super apprécié, le maître des maîtres et c’est son élève, lui aussi écrivain qui va tenter de mener l’enquête. Rien d’extraordinaire dans cette description. Mais le « détail » qui va tout changer, c’est que Joël Dicker nous embrouille le cerveau, ni une, ni deux, on ne sait plus comment on s’appelle. 😵
→ J’ai réussi à trouver le meurtrier dès les premiers chapitres, mais l’auteur a fait en sorte que je ne me fie pas à ma première intuition… Du coup, tout le monde est devenu un suspect à mes yeux.
Plus que l’enquête elle-même, j’ai énormément aimé les références à l’écriture qui parcourent le récit. Les conseils d’Harry Québert à ce propos me semblent très précieux et sujets à réflexions. (Oui, je les ai notés dans mon bujo ! D’ailleurs, il faut que je fasse une petite recherche sur le comment l’auteur a fait pour les trouver) ✒📖
Si je n’ai pas aimé ce roman, l’une des causes principales c’est les personnages. Ne me parlez plus jamais de la mère de Marcus Goldman ou de Tamara Quinn ! Les deux seuls personnages qui trouvent grâce à mes yeux sont le sergent Gahalowood et Harry Québert…et encore, mon avis reste assez mitigé en ce qui le concerne.
Dans l’ensemble, je trouve que la construction des personnages est assez négative sur la nature humaine. Bon, oui, je suis au courant que l’on parle d’Américains et du meurtre d’une gamine de 16ans, mais ça ne veut pas dire que tout le monde est pourri et que les gens n’ont que des défauts ! (oui, même les Américains…)
Niveau rythme, est-ce que c’est une grosse révélation si je vous dis que c’est assez lent ? Non. Voilà, il n’y a rien à ajouter.
En somme, je suis assez enjaillée de l’avoir lu, rien que pour ma culture générale. Au moins, je sais à quel style/genre rattacher les œuvres de Joël Dicker, et je suis certaine que ça m’aidera pas mal dans mon métier. Cela mis à part, je ne vois pas le pourquoi de l’engouement pour ce roman…… Bon, si, l’écriture est assez dingue et vachement bien maîtrisée.
Je pense regarder assez prochainement l’adaptation en série avec mes parents. Il y a davantage de chances que ce format me plaise plus que le roman. Ça me permettra de passer un peu de temps avec mes parents devant le petit écran familiale.
Et vous, avez-vous lu ou vu La vérité sur l’affaire Harry Québert ? Qu’en avez-vous pensé ?
Sur ce, je vous fais pleins de bisous et je vous dis à très vite pour de nouveaux articles. Prenez soin de vous et des autres. ❤
Ps : Commenter cette chronique vous permettra de ne pas sombrer dans l’oubli après que votre premier roman soit devenu un succès de librairies.