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Des livres, du thé et du bonheur

Sans aller à l’école, je suis devenu mangaka de Syoichi Tanazono

Bien le bonjour mes adorables petits oursons jaunes en t-shirt rouge ! 🐻

Alors, je vous le dis tout de suite : non, vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’une deuxième chronique en une semaine seulement ! → Je suis super fière de moi…et comme je suis super fière de moi, je vous invite à me rejoindre dans ma danse de la joie et à enlever vos…non ? Bon ben…passons à la chronique alors ?

 

Petite originalité, je vais vous parler d’un manga…bon, faut dire aussi que dans les semaines à venir, je vais vous parler de pas mal de mangas. Mais c’est une autre histoire !

Titre : Sans aller à l’école, je suis devenu mangaka

Auteur : Syoichi Tanazono

Éditions : Akata

Prix : 9,55€

Pages : 287 p.

Note : 3/5

 

Résumé : « Le jeune Masatomo aurait pu avoir une vie normale : jusqu'à son entrée à l'école primaire, il était en effet un petit garçon plutôt jovial. Mais hélas, en première année, et peu de temps après la rentrée, sa trop colérique enseignante lui donne une gifle particulièrement violente, et pas du tout justifiée. Dès lors, la spirale infernale commence pour Masatomo, qui n'ose plus retourner à l'école : peur du regard d'autrui et des rumeurs, incapacité à sortir de chez soi, difficultés d'intégration… Tous les ans, malgré les efforts de ses parents, mais aussi de nombreux professeurs et pédagogue, il n'arrivera jamais à suivre une scolarité "normale". Préférant passer ses journées chez lui, à copier des dessins de Dragon Ball… Et si, au fil des pages, une vocation salvatrice était en train de naître ?»

 

C’est Kelly-chan, ma dealeuse attitrée qui m’a prêté ce titre tout droit sorti de sa mangathèque. → elle tient un blog spécialisé sur les mangas, si tu veux y faire un tour (même si elle ne l’a plus alimenté depuis quelques temps).

 

Dans un post Instagram, oui je parle encore d’Instagram, mais franchement c’est mon réseau social préféré et il s’y passe tant de choses, je vous révélais avoir détesté toute ma scolarité obligatoire, de la primaire jusqu’à la rhétorique (terminale pour les français). Dans nos pays occidentaux, la déscolarisation et le désamour de l’école devient un sujet que l’on aborde de plus en plus. Mais qu’en est-il dans un pays où les classements se font dès la maternelle ? Quel regard porte-t-on sur ces enfants et adolescents, ainsi que sur leur famille ?

C’est précisément ce qu’aborde Syoichi Tanazono dans ce seinen autobiographique.

 

Après que son enseignante lui ait asséné une gifle, Masamoto ne se sent plus à sa place à l’école. Clairement qui ne le saurait pas ? Ce traumatisme le suivra durant toute sa scolarité. Victime de fortes angoisses, il manque les cours et ne fréquente les bancs de l’école que très sporadiquement. Déscolarisé, ou du moins, suivant une scolarité particulière, le monde extérieur lui jettera souvent en pleine face qu’il pourrait faire plus d’efforts, sinon que deviendra-t-il ? Heureusement, son attrait pour Dragon Ball et le dessin vont donner un sens à son existence.

Comme je l’ai déjà mentionné, l’école et moi, ça n’a jamais été le grand amour.  Á 25 piges, je n’ai plus peur de le clamer haut et fort. Grâce à mon histoire personnelle, je possède, sans doute, un autre regard sur l’école, cela a joué sur l’appréciation de cette lecture.

Syoichi Tanazono va mettre sa dextérité du dessin et de l’encrage au service de son histoire personnelle. Dans ce manga, il présentera les enseignants bienveillants qui ont tentés de l’aider à revenir sur les bancs, ceux qui l’on assisté dans un enseignement à domicile, et ceux qui l’on fait rechuter dans sa phobie scolaire.

 

Il va parler de son sentiment de culpabilité à l’égard de ses parents et de la société, de ses difficultés à trouver sa voie et à garder le niveau d’un élève scolarisé de manière traditionnelle.

 

Si je ne suis pas très fan de son trait, je suis parvenue à m’en accommoder pour suivre les déboires du petit Masa. Personnage pour lequel je n’ai ressenti aucune compassion ou affection particulière. Je le comprenais, mais de là à m’y attacher…Probablement son côté petit chialeur invétéré…

 

🙊🙊🙊

 

Sur le fond, je trouve important d’aborder cette thématique. Cependant, je demeure dubitative quant au résultat, et au message que ce manga souhaite transmettre. Accepter sa différence ? S’interroger sur les fondements de la vie scolaire ? Un message pour dire que la déscolarisation n’est pas synonyme d’un avenir pourri ? JE SAIS PAAAAAS !

 

Je pense que le mangaka ne tenait pas tant à faire passer quelque chose à ses lecteurs, mais à raconter ce qui lui est arrivé sans morale, leçon ou questionnement. → Oui, ça me saoule de me dire ça.

Du coup, j’en ai pensé quoi finalement ? Justement, je ne sais pas. Pas l’ombre d’un pet d’une idée.

Je n’ai pas vraiment aimé cette lecture, car ni le dessin et l’aspect tranche de vie ne m’ont transportée. Mais, il y a bien un petit quelque chose d’intéressant à en retirer, sans pour autant parvenir à mettre le doigt dessus…après tout, j’ai été dans l’incapacité de le lâcher tant que je ne l’avais pas terminé.

 

 

Bon, cette nouvelle chronique n’est pas franchement le succès que j’espérais. Qu’en pensez-vous ?

Avez-vous lu ce titre ? Qu’en avez-vous pensé ?

Dites-moi touuuuut tout tout vou saurez tout sur le

 

Des bisous mes oursons ! ❤🐻❤

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