Des livres, du thé et du bonheur
28 Juillet 2018
Bonsoir oursons lecteurs et lectrices. J’espère que ce mois de juillet étouffant chaleureux et ensoleillé aura été beau pour vous.
Je vous retrouve aujourd’hui pour une chronique d’un service presse (cet avis est d’ailleurs posté avec trois jours de retard…) qui aura malheureusement été un flop pour moi (plus par méconnaissance du sujet de fond que par la forme).
Titre : L’intercepteur de fantômes Auteur : Daniel Fano Éditions : Traverse | Prix : 12€ Pages : 106 Note : 2/5 |
Résumé : « B. Palmer est de retour à Bruxelles après plus de trois décennies d’absence ! Tout ce qui a disparu entre-temps, c'est fou ! Il cherche à retrouver quelques personnages qui ont marqué sa vie ancienne. Un monde perdu réapparaît fugitivement dans une société vouée à la fabrication de l'oubli et à la falsification des faits : le Bruxelles des ultimes avant-gardes artistiques et littéraire, avec notamment la revue Luna-Park et le Théâtre Laboratoire Vicinal. Une évocation dépouillée de toute nostalgie, de toute condescendance, où pointe l'ironie caractéristique d'un auteur fort singulier. »
Ce petit roman est un service presse reçu par le biais de l’opération Masse Critique de la plateforme littéraire Babelio, que je remercie chaleureusement, tout comme les éditions Traverse pour cette réception.
Ce titre faisait partie d’une petite sélection qui me tentait bien lors de l’opération. Le récit se déroulant à Bruxelles et nous promettant une balade dans la ville au gré des œuvres créer par les artistes impressionnistes de la capitale était une douce promesse de découvertes.
Néanmoins, la note indiquée dans le petit tableau ci-dessus vous laisse comprendre que je n’ai absolument pas été convaincue par cette lecture que j’ai trouvée somme toute, assez insipide.
Certes, le sujet abordé est très intéressant…mais il n’est pas très abordable, encore moins pour un néophyte. Nous replongeons dans les souvenirs du personnage principal (lui-même très insipide) et par ce fait (quoique je conserve quelques réticences face à cette idée), peu d’explications sont apportées pour éclairer un lecteur n’y connaissant rien dans le domaine. J’ai surtout eu l’impression que ce « récit » était une occasion pour l’auteur d’énumérer les œuvres de ce mouvement qui ont jalonnées sa vie littéraire. Cependant, si un amateur éclairé pourrait apprécier, en ce qui me concerne j’ai été perdue du début à la fin. Je n’avais pas la moindre idée de ce dont on parlait : telle œuvre ceci, telle œuvre cela…tout se brouillait dans mon esprit, si bien que mon cerveau a enclenché la lecture en mode robot.
Alors oui, je vais probablement agrandir mon horizon littéraire avec les quelques références que j’ai mises de côtés (Sait-on jamais que je me déciderai à lire un ou deux titres cités), mais cela mis à part, cette lecture a été nulle de sens pour moi dans sa globalité.
Le fait qu’il n’y ait aucune intrigue à proprement parlé n’a fait qu’amplifier cette impression de déballage savant. On se balade dans un Bruxelles qui n’est plus le même qu’avant, mélancolique certes, mais peu significatif pour un lecteur un peu plus jeune. Le Bruxelles actuel est celui que j’ai toujours connu. Oui la ville a eu un passé, que je n’imaginais peut-être pas aussi chargé sur ce plan-là, mais…ça ne m’a pas touchée plus que ça.
Cependant, seul réconfort et moment où je peux dire du bien de ce livre en étant totalement en accord avec moi-même. Foutre Dieu que la plume de l’auteur est travaillée et très fine. C’est beau ! Certains passages m’ont vraiment marquée, très philosophiques, ils collent à une vision que j’ai du monde actuel et à la façon dont notre société évolue. Mais cela joue bien peu dans la balance dans mon avis générale sur cette œuvre.
La première de couverture est adaptée au récit, peu attrayante d’emblée, elle laisse tout de même deviner le nombre impressionnant de références qui vont être abordées.
Je conseille : À tous ceux qui sont connaisseurs de la période impressionniste (et en particulier sur le noyau artistique bruxellois).
Je déconseille : À tous ceux qui sont de simples curieux néophytes. Non on ne découvre pas Bruxelles plus que cela et non, si vous n’avez aucune connaissance du sujet, vous serez complétement P.E.R.D.U.S
Je trouve toujours dommage le fait de ne pas apprécier un service presse. C’est un pari que l’on fait des deux côtés de la chaîne du livre, parfois ça match et d’autres fois fois…c’est moins concluant.
Quoiqu’il en soit, je vous fais plein de poutous et je vous dis : à mardi pour le bilan livresque !