Des livres, du thé et du bonheur
15 Février 2017
Hello les amis et lecteurs perdus au fin fond des méandres d’internet !
Ça fait un certain temps déjà que je n’ai absolument rien posté, ni sur le blog, ni sur la page Facebook. J’étais en plein dans ma phase : « À quoi bon ? » et « Est-ce que je suis heureuse de faire ce que je fais ? ». Après un beau moment de latence où, telle une autruche, j’avais la tête enfouie dans le sable, je me suis rendue compte qu’écrire et partager mes lectures me manquais terriblement.
Néanmoins, je ne suis plus certaine de vouloir m’enfermer absolument dans un carcan, où seules mes lectures transparaitraient. Si elles demeurent importantes pour moi, voir quasiment vitales, elles ne sont cependant pas l’unique trait de ma personnalité et ne sont pas l’unique sujet sur lequel je souhaite écrire/partager.
J’en dévoilerai davantage dans un autre article, mais pour le moment, je vous propose de recommencer l’activité de ce blog tout en douceur avec un type d’article différent de la chronique livresque : un billet voyage.
Pour moi, il s’agit d’une première, donc soyez indulgents. D’ailleurs, je comprendrai également que vous n’ayez aucune envie de lire ça. Voyez ceci comme une expérimentation de ma part, afin d’écrire quelque chose plus penché sur le life style, radicalement différent et qui change de mes billets ordinaires.
À Noël, mon papa a eu l’excellente idée d’offrir aux femmes de la maison (c’est-à-dire à ma maman et à moi) un voyage de quatre jours à Rome.
Rien qu’à l’idée de retourner dans la ville éternelle j’étais sur un petit nuage.
Ayant assisté mon père dans les démarches de réservations pour le vol aller-retour, l’hôtel, les navettes, ainsi que les entrées pour les musées du Vatican et le Forum romain/Colisée/Palatin ce voyage aurait dû m’apparaître comme concret et éminent. Mais ce n’est qu’assise dans l’avion qui nous menait vers l’Italie que je me suis rendue compte que ce n’était pas un rêve.
Rome est une cité qui a connu mille vies et qui a traversé les époques. De la grande République à la ville médiévale siège de l’Église catholique, elle est aujourd’hui une capitale dynamique et en effervescence constante.
Destination touristique courue, il a y a tant à voir et à vivre qu’une semaine n’y suffit pas, alors quatre jours… Ayant visité la ville une première fois lors d’un voyage organisé par le cercle étudiant de mon ancienne faculté, j’avais déjà eu l’occasion de goûter à la dolce vita si typique de l’Italie. En revanche, pour ma maman, il s’agissait d’une première. Nous avions donc convenu à l’avance que nous visiterions les grands sites incontournables de la ville.
Nous sommes parties très tôt le lundi matin pour prendre un vol Ryanair à Charleroi (Et une fois pour toute, c’est une hérésie de d’appeler et aéroport Bruxelles-Sud, c’est comme si l’on renommait l’aéroport de Carcassonne : Paris Sud-Est ! Inimaginable n’est-ce pas ?).
Bref, nous sommes arrivées sur le sol italien vers 9 heures et avons embarqués dans une navette, case obligatoire pour rejoindre la ville sans se ruiner. Après 40 min de trajet, nous sommes arrivées dans le quartier de Termini. De là, nous n’avons eu qu’à monter dans le premier métro qui s’arrêtait à la station de la piazza de Spagna. Encore 10 min de marche avec nos valises et nous avons rejoint notre hôtel. Accueillies pratiquement comme des reines, nous avons profité du beau temps et que notre chambre n’était pas encore apprêtée pour aller nous balader dans le quartier :
Piazza de Spagna, les escaliers de la Trinità del monti, incursion dans le parc de la villa Borghèse pour ensuite redescendre piazza del Popolo et déguster une glace italienne dans une petite crèmerie sur le chemin du mausolée d’Auguste, passer par l’église Saint Roch pour achever notre balade devant la fontaine de Trevi où une foule compacte faisait crépiter les appareils photos.
Après un petit déjeuner très copieux, nous nous sommes mises en route pour une journée sur le thème antique. Au programme : le Colisée, le Forum, et le Palatin.
J’avais au préalable acheté sur le site officiel de l’office du tourisme de la ville. Ce qui nous priva des réjouissances que sont les files d’attentes pour le Colisée.
Arrivées à l’ouverture du monument nous avons eu tout le temps nécessaire pour en faire le tour sans que ça soit la cohue générale. Nous sommes ensuite allées visiter le Forum romain et déambuler dans ses ruines pour entamer, en début d’après-midi, le Palatin et admirer le Circus Maximus d’en haut.
Nous avons passé le reste de l’après-midi à nous balader dans le quartier du Panthéon et à manger une glace à tomber par terre dans une rue annexe de cet ancien temple devenu église.
Attention, ce dernier point n’est peut-être qu’un détail pour vous, mais il a toute son importance puisqu’en tant qu’église, des cérémonies religieuses peuvent avoir lieu. Dès lors, les portes de ce bâtiment sont fermées durant tout l’office religieux.
Vérifiez bien les horaires des messes si vous comptez passer par là.
Notre troisième journée était destinée à la visite des Musées du Vatican (là aussi j’avais déjà réservé les billets en ligne, coupes file idéales). À savoir que le mercredi matin, le pape organise une audience public, il y a donc d’office moins de monde pour les musées que les autres jours.
Nous y étions pour l’ouverture et avons pu admirer la Chapelle Sixtine alors que celle-ci était pratiquement vide. Un véritable luxe.
En revanche, ce ne fut pas la même histoire pour les chambres de Raphael (qui sont en pleine restauration) où il y avait tellement de monde qu’il était impossible de voir le sol.
Faites également attention aux selfie-sticks très appréciées des touristes, en particulier asiatiques qui ne font pas particulièrement attention aux autres et qui risquent à tout moment de vous assommer ou de vous pousser dans les escaliers (ça sent le vécu non ?).
Après toute l’agitation de la matinée et ces flots humains, nous voulions une après-midi plus tranquille. Nous avons donc opté pour une promenade dans le Janicule, loin de la foule. Une alternative entre une balade bucolique et sportive (car ça monte !).
Nous avons terminé dans le Trastavere, qui selon moi est le quartier le plus typique de Rome, avec ses petites ruelles et ses places.
L’incontournable en sortant de ce quartier ? L’île Tibérine qui vaut le détour.
Pour ce dernier jour, nous étions complétement lessivées. Mais nous nous sommes tout de même levées assez tôt et avons déjeuné à notre aise avant de compléter nos valises.
Ainsi, nous pouvions aller voir la place Navona avec la célèbre fontaine des quatre fleuves (Quattro fiumi). Honnêtement, j’étais bien trop épuisée par les jours précédents pour bien en profiter. Comme on dit par chez nous, je n’avais plus totalement les yeux en face des trous (Grâce et distinction bonjour !).
Nous avons quitté la chambre et pris le métro dans le sens inverse du premier jour. Pour nous retrouver à la gare de Termini (quartier que je déteste) et avons attendus, encore et encore, pour prendre la navette vers l’aéroport. Où nous avons assisté à une scène apocalyptique puisqu’il n’y avait pas assez de place dans la navette pour tout le monde (l’employée ayant eu l’extrême intelligence de vendre une cinquantaine de tickets alors qu’il y avait déjà pas mal de réservations en ligne.
On pourrait décrire Rome avec cette phrase emblématique: « Senatus populus que romanus » qui signifie « le sénat et le peuple romain ». Mais je préfère de loin la version d’Obélix (voir le titre). Ils sont fous ces Romains !
Pourquoi ? À vous de le découvrir, car en ce qui me concerne, ce qui se passe à Rome, reste à Rome.
Les infos utiles :
Mes petites adresses chinées et recommandées : (testées et approuvées)
Et bien voilà, ce billet voyage touche à sa fin. Qu’en avez-vous pensé ?
Dites-moi en commentaires si un séjour dans la ville éternelle vous tenterait bien, ou si vous y avez déjà été, qu’avez-vous visité ?
En attendant vos commentaires, je vous fait pleins de poutous baveux !