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Des livres, du thé et du bonheur

Les merveilles du monde hurlant T1 La ville des mystères de Julien Hirt

Bonjour oursons en sucre que j’adore et aime tant ! J’espère que vous allez bien, que ce mois de juin débute sous les meilleurs augures.

On se retrouve aujourd’hui pour une chronique ! Et oui, oui, oui, enfin une chronique sur le blog. Ne venez pas me dire qu’il était tant bande de scarabées carnassiers, je suis parfaitement au courant que j’ai des années lumières de retard sur mes chroniques. Je dois poster celle-ci depuis le mois de février. Mais que voulez-vous, je suis plus un spoutnik ancien modèle que le Millennium Falcon

Titre : Les merveilles du Monde hurlant T1 La ville des Mystères

Auteur : Julien Hirt

Éditions : Le Héron d’Argent

Prix : 20€

Pages : 336p

Note : 4/5

 

Résumé : « Un petit conseil : même si vous en voulez à la terre entière, si un gros poisson rouge flotte peinard dans votre rue, ne le suivez surtout pas !

Moi, Tim Keller, seize ans et un peu paumée, ça a été la pire erreur de ma vie.

Résultat, je me retrouve piégée dans un monde rempli de magiciens, de filles-plantes incroyablement agaçantes et de chevaliers Luminars. Ici, à Entremer, tout le monde me prend pour une dangereuse révolutionnaire. Pourtant, tout ce que je veux, c’est rentrer chez moi !

Mais avant, je dois retrouver la trace de Voland, le mec qui m’a tapé dans l’œil : même si tout le monde me dit qu’il pourrait causer la destruction de l’univers…

Plongez dans une fantasy steampunk hallucinée, à la découverte des Merveilles du Monde Hurlant !»

 

Acquis à la Foire du Livre de Bruxelles (en 2016), il y a donc plus d’un an. J’ai lu ce roman lors de mon voyage en Tchéquie. Entre deux aéroports, entre deux gares, je me perdais dans le Monde Hurlant aux côtés de Tim et ses compagnons.

J’ai passé un agréable moment de lecture avec ce livre. Je ne suis pas une grande habituée des univers steampunk, mais dans ce cas-ci, ça a parfaitement matché. Le Monde Hurlant m’a intriguée et sans que je m’en rende compte, je voulais impérativement découvrir ce qui se cache derrière la Ville des Mystères.

 

C’est une lecture un brin loufoque qui m’a fait sourire à plus d’une reprise, et lever les yeux au ciel tout autant de fois que le nom de « Vous-Savez-Qui » est prononcé dans Harry Potter. Après un léger temps d’adaptation à l’héroïne, Tim ayant une personnalité trèèèès particulière ayant la capacité de me courir trèèèès rapidement sur le haricot, je n’ai pas compté le nombre de fois où j’ai refermé brusquement le livre en grommelant, faisant sursauter bon nombre de personnes à côté de moi, avant de replonger avidement dans l’intrigue.

J’aimé l’ambiance générale du roman et son univers steampunk dépeint avec moult détails (j’aime les descriptions). Néanmoins, à l’image de Tim, j’ai été, dans un premier temps, un peu perdue dans ce décor, ne comprenant que peu de choses à ce qu’il se passait. On pourrait croire qu’un tel ressenti faisant parfaitement écho au héros principal pourrait être cool. Mais en ce qui me concerne, cela m’a prodigieusement agacée.

Comme il s’agit d’un premier tome, vous vous doutez bien qu’il joue un rôle assez introductif, tant pour l’univers que pour les personnages. Mais une fois les quatre premiers chapitres, j’ai vite oublié ce détail pour me concentrer sur les différentes actions menées par les personnages. Car il y a plein d’événements qui s’enchaînent et je n’ai pas eu le temps de m’appesantir sur l’un ou l’autre détails.

Tim se retrouve piégée dans un monde qui n’est pas le sien, et il est hors de question de rester là à subir. Néanmoins, avant de rentrer chez elle, elle tient absolument à retrouve le mec le plus chelou qui soit, dont elle est tombée éperdument amoureuse après avoir passé cinq minutes avec lui, sinon ce n’est pas drôle. Pour parvenir à le retrouver, elle va devoir passer par plusieurs épreuves, la première étant de sortir de la prison dans laquelle elle s’est réveillée. Mais rien ne l’empêchera de parvenir à ses fins, après tout, c’est le pouvoir de l’amouuuuuur.

Tim est l’adolescente typique de 16 ans en pleine rébellion contre l’autorité parentale. Et impulsive avec ça, le genre à courir avant de réfléchir. C’est ainsi qu’elle se retrouve à courir après un gros poisson rouge volant (moi aussi j’aurai couru, mais dans le sens opposé à celui de la bestiole). Et en ce qui concerne ses motivations à retrouver Voland, on sait que c’est une mauvaise idée, les personnages qui entourent Tim savent que c’est une mauvaise idée, elle-même se demande si ce n’est pas une mauvaise idée…BIEN ENTENDU QUE C’EST UNE MAUVAISE IDÉE ESPÈCE DE GOURDE !! TU AS UN ARTICHAUT À LA PLACE DU CERVEAU OU QUOI ???

Pour le reste, je trouve que la multitude des personnages que croise notre héroïne aux cheveux rouges (les red hair domineront le monde, je vous le dis) sont géniaux. On s’attache à eux, on souhaite en apprendre davantage sur leur passé, ce qui leur est arrivé, ce qu’ils vont devenir… Sauf Voland, lui je l’encastrerai bien volontiers dans un pilastre et l’achèverai à coup de corde à sauter.

 

La plume de Julien Hirt est un régal. J’aime ses descriptions et l’univers qu’il a mis en place. Je suis étonnée qu’il parvienne à si bien retranscrire les sentiments d’une ado comme il le fait. Selon moi, il ne manque qu’un tout petit je-ne-sais-quoi pour ça soit plus immersif lors des scènes un peu plus calmes. En revanche, quand il s’agit de passages plus horrifiques, aucun problème, on est projeté aux côtés des personnages et on n’a qu’une seule envie, en sortir vivant.

 

L’action est omniprésente, et s’enchaine au rythme d’un guépard sous extasie. Mais le tout s’articule très naturellement autour des ambitions de Tim, certains passages mis à part.

À la fin de cette lecture, j’ai eu le cœur lourd de quitter Tim et ses amis. J’ai hâte de les retrouver dans le tome suivant ! Je suis prête à fournir toute l’équipe de la maison d’édition en petits biscuit et thé pour l’avoir le plus vite possible entre les mains.

 

La qualité de l’ouvrage est indéniable, il n’y a rien à dire dessus. Que ça soit dans les finitions argentées en couverture, ou sur la qualité des illustrations. La première de couverture est superbe et colle merveilleusement bien à l’univers de roman. J’adore les tons employés et les traits donnés à Tim (mais ça, c’est très subjectif). L’intérieur de l’ouvrage est ponctué de petitesillustrations différentes à chaque chapitre.

 

 

 

 

 

Je conseille : À ceux qui aiment l’aventure, les rebondissements en tout genre, qui aiment les univers steampunk où diverses espèces se côtoient et à qui les descriptions ne font pas peur. Ceux qui aiment voir des héros se dépatouiller comme ils peuvent, sans toujours parvenir à leurs fins.

Je déconseille : À ceux qui sont des cœurs d’artichauts et qui s’attachent trop rapidement aux personnages. L’auteur est un véritable sadique et on souffre avec ses créations de papier. Si vous n’êtes pas portés sur le steampunk, sur les lectures de l’Imaginaire, je ne vous conseille pas de commencer par celui-ci. C’est un roman qui contient certains codes du genre, mieux vaut commencer par une lecture plus facile (sans être péjorative).

 

Est-ce que j’ai aimé cette lecture ? Un peu mon nveu !

Comme je l’ai déjà écrit, j’ai hâte de tenir le second tome entre mes mains et de voir comment Tim va se débrouiller cette fois.

Cadeau de la maison, voici à quoi va ressembler le bouquin…en pole position : Voland. Je sens que je vais avoir des poussées d’envies meurtrières…

 

J’espère que vous aurez apprécié cette chronique les oursons, et que je vous aurais donné l’envie de découvrir ce titre. Si c’est déjà chose faite, n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé en commentaire.

 

Je vous fais plein de bisous parfumés au thé des elfes et à la prochaine !

 

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