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BookOver

Des livres, du thé et du bonheur

J’ai embrassé un zombie (et j’ai adoré) d’Adam Selzer

Un petit roman jeunesse tout mignon, tout en légèreté, mièvreries et autres adjectifs désignant les pensées et fantasmes d’adolescentes trop introverties pour prendre part à la réalité…

Bien que cette première phrase incendiaire puisse paraître péjorative, rassurez-vous, il n’en ait rien !

Je ne fais que décrire un point de vue d’un certain pourcentage de la population (entre autre ; les dits-parents des lectrices en question…*les miens ne sont absolument pas à mettre dans le tas ! Quoique…*).

L’auteur ne fais pas vraiment dans l’originalité, surfant sur le vague « zombie », qui depuis quelques temps fait un tabac auprès du jeune publique (ados comme jeunes adultes), tant dans la sphère littéraire qu’au cinéma.

Néanmoins, j’ai tout de même énormément apprécié cette lecture, entre autre, parce qu’au fond (tout au fond, si on creuse beaucoup), ce livre met en scène une question existentielle, complètement universelle et intemporelle : « Jusqu’où êtes-vous prêt à aller par amour ? »

Sans y répondre, ce roman prend tout de même la peine de nous faire réfléchir à cette problématique à travers la relation qu’entretient Alley (lycéenne de 18 ans à la langue bien pendue, humaine de son état, détestant vampires et autres post-humains) avec Doug (un fringant zombie à la voix mélodieuse).

Elle qui n’aspirait, depuis son enfance, qu’à quitter son Iowa natal, va tout remettre en cause, son statut de mortelle en premier lieu…

Une fois passé outre de ce titre ridicule, je me suis rapidement entichée de l’héroïne (en qui, je l’avoue me retrouvé un chouya), de l’histoire (qui reste tout de même assez banale pour son contenu principale, vous remplacez le zombie par un vampire et vous obtenez « twilight » !!!).

Dans l’ensemble, le niveau de l’écriture est potable (surtout pour un livre jeunesse).

Pour finir, je dirais que ce livre m’a bien occupé durant quelques heures, mais il ne deviendra pas un indispensable de ma bibliothèque et restera catalogué comme lecture d’été (léger, sans prise de tête).

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