27 Octobre 2018
Bon matin mes oursons du Pôle 🐻 (Non, Thorn range tes griffes !). Je publie cette chronique de bon matin près une magnifique nuit d’insomnie, alors pardonnez mon humour tout pourri. En plus, je suis toujours malade, une vilaine bronchite qui ne me lâche pas depuis deux semaines…les antibiotiques me montent à la tête.
Breeeeeef, êtes-vous prêts à embarquer dans un univers original créé par un auteur français super sympathique et qui fait des dédicaces de malade en salon ?
Venez découvrir ce qu’est un Galoup…la bestiole parfaite pour se tenir chaud en hiver (C’est pas ma faute si tout tourne autour de la température aujourd’hui ! Vous avez mis le nez dehors à 6h du mat vous ? Moi, je peux vous dire que ça caille. En plus je suis malade… Ah ? Je l’avais déjà dit).
En route pour un village au bout du monde !
Titre : Louis le Galoup T1 Le village au bout du monde Auteur : Jean-Luc Marcastel Éditions : Le livre de poche jeunesse |
Prix : 7,20€ Pages : 238 Note : 4/5 |
Résumé : « La nuit, le feu, une grande forteresse assaillie, une créature monstrueuse, un loup terrible, un loup debout... un galoup. Tel est le cauchemar qui hante Louis, dans son village au bout du monde, près de la Grande Brèche et de sa lueur maudite qui marque la fin du royaume et de toutes les routes... Ce royaume que l'ombre du Vicomte de Marsac, l'Usurpateur, et de ses terribles barons, Malemort et le Siblaire, ce siffleur infernal, recouvre peu à peu... Mais derrière le simple garçon des montagnes, un autre se cache, plus griffu, plus sauvage, qui attend son heure... Mais cet autre sera-t-il assez fort, assez terrible, pour s'opposer aux ténèbres et à ses émissaires ? Louis, accompagné par son frère, Séverin, et la Roussotte, ce joli brin de sorcière au caractère impossible, devra partir en quête de ses origines, après qu'une malebeste, une créature venue de la Grande Brèche, ait attaqué le village. Mais les nouvelles vont vite, quand on a des yeux partout, et la chasse infernale de Malemort, le Grand Veneur, le maître des galoups noirs, est déjà en route… »
Je connaissais déjà la plume de Jean-Luc Marcastel via ma lecture de sa trilogie « Le Simulacre » (la chronique du 1er tome : ici). De plus, j’avais déjà eu l’occasion d’apercevoir ce titre sur différents salons où l’auteur était présent. Inutile de vous dire que j’ai sauté dessus lorsque je l’ai vu sur un étale au détour d’une foire aux livres d’occasion. Louis le Galoup étant un roman fantasy à destination de la jeunesse, j’étais curieuse de découvrir cette série et l’univers créé par Jean-Luc Marcastel (en plus, il s’agit de son premier roman édité).
Et c’était génial ! Je ne m’attendais pas à autant de maturité dans un titre destiné aux 8-10 ans, même si j’ai repéré quelques faiblesses dans le récit.
Chaque année au mois de mai, Stéphanie, de la chaîne Pikiti bouquine, organise le mois de la Fantasy. Louis le Galoup était l’un des titres que j’ai lu dans le cadre du challenge…oui, c’est à cet instant que vous vous apercevez que je suis plus qu’à la bourre dans la rédaction de mes chroniques (et encore, là ce n’est pas mon record de retard).
Breeeef ! Revenons-en à notre sujet principal…
Je vous ai déjà annoncé la couleur ; j’ai adoré l’ambiance du roman et le cadre général autour duquel tourne l’ensemble de l’intrigue.
Plongez-moi dans un univers fantastico-médiéval et je réponds présente sans hésitations aucunes. Bien qu’en fait on pourrait définir la situation initiale du récit comme étant du post-apocalyptico-médiéval (Ne viendrais-je pas d’inventer un sous-genre littéraire là tout de suite ?). Je m’explique : le récit prend place dans le Sud de la France à l’époque médiévale, mais quelques siècles auparavant, quelque chose de terrible serait arrivé à la Terre et tout aurait changé.
C’est immersif, et relativement original ! De plus, l’auteur est un enfant de la région, c’est d’autant plus drôle que l’on perçoit clairement qu’il prend plaisir à transformer des lieux qu’il connait.
Attention, je ne m’emballe pas. Car si l’ambiance est bien…le développement de l’intrigue est l’élément qui m’a posé le plus de problèmes. Comme il s’agit d’un premier tome, l’ensemble demeure assez introductif.
Alors oui, il y a tout de même un certain nombre d’actions qui s’enchainent, histoire de ne pas sécher sur place. C’est d’ailleurs assez bien rythmé, mais j’ai tout de même eu l’impression de ne pas avancer plus que ça dans l’histoire. J’attends beaucoup des prochains tomes pour remédier à cela.
Comme il s’agit d’un roman destiné à la jeunesse, une lectrice ou un lecteur ayant l’habitude du genre anticipera assez facilement les différents nœuds de cette intrigue.
Dès le premier chapitre, Jean-Luc Marcastel nous propose une riche galerie de personnages, plus ou moins variés. S’ils ont des traits, de prime abord, assez stéréotypés, ils n’en demeurent pas moins réalistes et l’on peut aisément s’identifier à l’un ou à l’autre.
Presque immédiatement, l’on comprend que Louis et Séverin seront les protagonistes principaux, et la manière (peu délicate) dont Margot apparaît laisse peu de place au doute quant à son importance prochaine.
Cependant, je note que pour la première fois dans ma vie de lectrice, en ce qui concerne ce style de lecture, je me suis davantage attachée à un personnage adulte, Thierry, qu’à un enfant/adolescent (la vieillesse sans doute).
Après cette lecture, je trouve que l’auteur a bien adapté sa plume à l’âge de son public. J’avais un peu la crainte qu’elle soit aussi un peu trop relevée pour le public cible. Ici, si certains mots de vocabulaire sont recherchés et spécifiques à l’époque du récit, cela reste accessible. Et ça, c’est top ! Cela fait de cette série, une saga parfaite pour un jeune lectorat autonome.
Pour une fois, j’exagère un peu, Le Livre de Poche Jeunesse a eu la bonne idée de conservé la même illustration pour la première de couverture que le grand format. Assez classique, elle dévoile pile poil ce qu’il faut du récit pour éveiller la curiosité des lectrices et des lecteurs. Et ça représente bien ce que pourrait être un Galoup.
Je conseille : Aux jeunes et aux plus vieux qui ont conservés leur âme d’enfant. À ceux qui aime les Moyen Âge et qu’un récit leur apporte de nouvelles connaissances.
Je déconseille : À ceux qui s’attendent à une histoire de loup-garou. Ici, le récit est bien plus que cet aspect-là.
Voici une nouvelle chronique qui se termine. J’espère avoir titiller votre curiosité avec ce titre. D’ailleurs, est-ce que vous avez déjà eu l’occasion de lire quelque chose de cet auteur ?
Je vous fais pleins de bisous glacés et à la prochaine ! ❤